La correspondance de Marcel Proust

Editeur : Non lieu
Auteur : Mihail Sebastian
Traducteur : Laure Hinckel - roumain
Autre auteur : Laure Hinckel - Préfacier

EAN : 9782352703419
Prix : 12 €
Collation : 156p. ; 13cm x 21cm ; épaisseur 1.2cm
Date de parution : 13/10/2023

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L’écrivain roumain auteur du célèbre Journal, était un grand connaisseur de Marcel Proust. Il a été le premier à publier une étude de sa correspondance. Un texte re­découvert pour le centenaire de la mort de Marcel Proust. Un guide utile pour pénétrer dans la Recherche. En 1938, à Bucarest, Mihail Sebastian publiait la toute première étude de la correspondance de Marcel Proust, dont on connaissait à l’époque 1200 lettres. L’écrivain roumain, francophone, fut le premier à rédiger un ou­vrage de ce type. C’était 16 ans après la mort de l’écri­vain français qu’il admirait. Sebastian traverse l’immense corpus épistolaire avec une grande finesse. Sa connaissance intime de la Re­cherche lui permet d’établir des liens entre les lettres et l’oeuvre pour éclairer la biographie de l’écrivain, no­tamment les relations avec sa mère, et comprendre la construction de l’oeuvre ainsi que les scrupules stylis­tiques et moraux que Marcel Proust évoquait dans sa correspondance. Sa grande intelligence de l’oeuvre lui permet dès 1938 de formuler des analyses qui conser­vent leur actualité. L’ouvrage, devenu introuvable, n’a jamais été réédité en roumain, ni traduit en français. L´édition que nous proposons tient compte des der­niers travaux sur Proust et offrira aux lecteurs les réfé­rences aux textes de Proust par Sebastian dans les dernières éditions les plus complètes (Kolb, Tadié).


Né en 1907, Mihail Sebastian est un des plus grands écrivains roumains du siècle. Romancier, auteur dramatique, essayiste et journaliste, il a laissé une œuvre qui connaît de nouveau un grand succès dans l’Europe entière. Il est mort le 29 mai 1945, renversé par un camion, alors que, nommé maître de conférences à l’université ouvrière libre de Bucarest, il s’y rendait pour donner son premier cours de littérature universelle…

Après des études littéraires et journalistiques à Tours puis une première carrière de reporter en Roumanie, Bulgarie, Serbie, Moldavie, Laure Hinckel est devenue une spécialiste du domaine littéraire roumain dont elle présente de nouveaux auteurs aux éditeurs français. Elle a permis la découverte en France de romanciers comme Dan Lungu, Lucian Dan Teodorovici ou Savatie Baştovoi.
Depuis 2005, elle a publié plus d’une vingtaine de romans d’écrivains comme, notamment, Mircea Cărtărescu, Savatie Baştovoi, Simona Sora, Matei Vişniec, Ştefan Agopian, Eugen Barbu, Varujan Vosganian mais également des textes de dramaturges contemporains, sur les lanceurs d’alerte par exemple ou sur la question du burn-out.
L’époque communiste et l’après-Révolution de 1989, avec la période troublée de la Transition et le chemin qui ramène la Roumanie dans son berceau européen, sont des thèmes qui irriguent nombre de ces romans et donnent de nouvelles clés de lecture sur une société mal connue : Dan Lungu utilise l’humour ; Lucian Dan Teodorovici a exploré le stalinisme à travers la question du centre de gravité de la marionnette ; Savatie Bastovoi nous donne à voir les ravages du totalitarisme à travers les yeux des enfants… Mircea Cărtărescu, traduit dans de nombreuses langues et promis au Prix Nobel de littérature, structure des mondes entre onirisme, science, réalisme et amour de la littérature dans des œuvres d’une portée universelle.
Mais c’est sans préciser qu’un style vigoureux, souvent onirique et charmeur, unit ces grands romans.
Elle a aussi traduit Les pièges de l’histoire de Lucian Boia, qui apporte une contribution à l’étude des nationalismes dans l’Entre-deux-guerres. Avec Actualité des anges d’Andrei Pleşu, une de ses premières traductions, c’est une ontologie de l’homme présent qui se dessine à travers la notion d’intervalle.
L’intervalle, ou comment l’habiter, telle est toute la question de la traduction. 

Résumé :
Une étude sur la correspondance de M. Proust dans laquelle l'auteur met en lumière des liens entre les lettres et l'oeuvre afin d'éclairer la biographie de l'écrivain français, dont sa relation avec sa mère.
4eme de couverture :

La correspondance de Marcel Proust

Mihail Sebastian (1907-1945), l'écrivain roumain rendu célèbre par son Journal, était un grand admirateur de l'oeuvre de Marcel Proust. À Bucarest, en 1938, soit seize ans après la mort de l'auteur français, il publiait la toute première étude de sa correspondance, dont on connaissait à l'époque 1 200 lettres. Ce texte redécouvert au moment du centenaire de la mort de Proust s'avère un guide utile pour pénétrer dans la Recherche du temps perdu.

Sebastian traverse l'immense corpus épistolaire avec une grande finesse. Sa compréhension intime de la Recherche l'autorise à établir des liens entre les lettres et l'oeuvre qui éclairent la biographie de l'écrivain, notamment les relations avec sa mère, et qui permettent de saisir la construction de l'oeuvre ainsi que les scrupules stylistiques et moraux que Marcel Proust évoquait dans sa correspondance. Sa grande intelligence des textes le conduit à avancer des analyses qui conservent toute leur pertinence et leur actualité. L'étude, devenue introuvable, n'a jamais été rééditée en roumain, ni traduite en français.

L'ouvrage que nous proposons, tenant compte des travaux les plus récents, offrira aux lecteurs les références de Sebastian aux textes de Proust converties dans les dernières éditions complètes de ses oeuvres (Kolb, Tadié).