Petite guerre

Editeur : Atlantiques déchaînés, maison d’édition
Auteur : Pierre-Olivier Cervesi

EAN : 9782492182242
Prix : 20 €
Collation : 240p. ; 13cm x 22cm ; épaisseur 1.8cm
Date de parution : 25/01/2024

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Qui écrit l’histoire, pourquoi et comment, telles sont les questions abyssales auxquelles tente de répondre Bertrand Dauchelle, étudiant brouillon et sans le sou dont la vie sentimentale s’enlise au même rythme qu’une thèse sur un aspect pour le moins étroit de la Grande Guerre.
Gagné par la lubie que seule la fréquentation des champs de bataille de 14-18 lui permettra de s’extraire de son impasse historiographique, Dauchelle entreprend une expédition près de Verdun dont il ne retire que déboires personnels et l’idée loufoque de contourner les difficultés de son sujet en se lançant dans une tentative romanesque truffée d’invraisemblances.
Dauchelle court à sa perte mais la fiction peut sauver des pires chimères.

Dans un roman aux enchâssements parfaitement maîtrisés, Pierre-Olivier Cervesi nous enrôle, avec style et humour, dans cette « petite guerre que tout esprit ambitieux ou tourmenté se livre à lui-même ». Par l’intermédiaire de cet anti-héros maladroit et malmené se manifestent les pouvoirs extraordinaires de la littérature, capable de relever les morts et de révéler l’humain à lui-même.


Pierre-Olivier Cervesi, né à Paris, vit aujourd’hui à La Baule. Après avoir étudié l’histoire, le cinéma, il enseigne quelques années avant de se tourner vers le métier de correcteur.
La découverte d’auteurs tels que Huysmans, Soljenitsyne, Nabokov ou Roth l’incite à écrire. Convaincu que la littérature ouvre une voie d’expression qui, pour être difficile à tracer, est une manière de percevoir la réalité et d’en rendre compte, il s’efforce de donner à chaque projet d’écriture la langue qui lui convient le mieux.
Petite guerre est son premier roman publié.

 

 

Résumé :
A l'aube de ses 30 ans, Bertrand Dauchelle écrit une thèse de doctorat sur la Première Guerre mondiale. A mesure qu'il entreprend des recherches, Bertrand se lance dans une tentative romanesque, l'éloignant toujours plus de la dimension historique de son sujet. C'est là qu'il fait la connaissance de Frédéric Cuvellier en qui il voit une sorte de double efficace. Premier roman.