Un jardin pour Eugénie : la dernière impératrice au cap Martin

Editeur : Editions Le Charmoiset
Auteur : Etienne Chilot

EAN : 9782372890199
Prix : 42 €
Collation : 224p. ; 25cm x 28cm ; illustrations en noir et en couleur
Date de parution : 09/06/2023

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Dix-sept ans de règne, cinquante années d’exil. L’impératrice Eugénie fut la dernière souveraine de France. Veuve de Napoléon III, son fils unique fut tué par les Zoulous en Afrique du Sud.Rescapée de l’Histoire, elle s’éteignit à l’âge de 94 ans il y a à peine un siècle. Établie en Angleterre depuis la chute du Second Empire, Eugénie commanda en 1892 la construction d’une demeure au cap Martin, face au rocher de Monaco et près de Menton, et en fit sa résidence secondaire qu’elle occupa jusqu’à sa mort en 1920. Dans cette région éloignée, sauvage et aride du midi de la France, devenue un haut lieu de villégiature pour les hivernants aisés, les premiers jardins d’agréments apparurent autour de magnifiques villas, inspirés par une société anglaise bien implantée et un savoirfaire venu d’Allemagne. Le jardin antique fut alors réinventé et une touche d’exotisme vint parfaire l’harmonie de ces nouveaux espaces. Le jardin de la villa Cyrnos servit de décor à la nouvelle vie sociale de l’impératrice, que l’on découvre autant proche de sa domesticité que des personnalités princières, scientifiques et artistiques de passage sur la Riviera. La reine Victoria, l’impératrice Sissi, le prince Albert Ier de Monaco, Rodin, Rosa Bonheur ou encore Cocteau comptèrent parmi ses plus illustres invités. Installées dans le Val de Loire, surnommé « la Côte d’Azur des Valois » par l’auteur des Enfants terribles, les éditions Le Charmoiset sont heureuses de présenter une édition revue et enrichie de ce beau livre de référence.


Historien de formation après des études en Sorbonne et à l’École du Louvre, Étienne Chilot est également diplômé de l’INA. Après une carrière au ministère de la Culture en tant que responsable de la communication du centre de recherche du château de Versailles puis comme responsable des éditions du château de Fontainebleau, il devient journaliste au magazine Point de vue Histoire. Maire d’une commune du Gâtinais, il est aujourd’hui éditeur.

Résumé :
L'histoire des jardins exotiques de la villa Cyrnos construite par l'impératrice Eugénie est relatée au travers des mémoires de son paysagiste, étayés d'archives et du récit de proches admis dans le cercle fermé de cette cour reconstituée. Avec un point notamment sur les relations entre l'architecte de la villa et le jardinier pour comprendre l'harmonie recherchée entre intérieur et extérieur.
4eme de couverture :

Un jardin pour Eugénie

La dernière impératrice au cap Martin

Exilée en Angleterre depuis la chute du Second Empire, l'impératrice Eugénie ordonna en 1891 la construction d'une demeure au cap Martin, face au rocher de Monaco et près de Menton, pour en faire sa résidence secondaire qu elle occupa jusqu'à sa mort en 1920.

Dans cette région éloignée, sauvage et aride du midi de la France, devenue un haut lieu de villégiature pour les hivernants aisés, les premiers jardins d'agréments apparurent autour de magnifiques villas, inspirés par une société anglaise bien implantée et un savoir-faire venu d'Allemagne. Le jardin antique fut alors réinventé et une touche d'exotisme vint parfaire l'harmonie de ces nouveaux espaces.

Le jardin de la villa Cyrnos servit de décor à la nouvelle vie sociale de l'ex-impératrice, que l'on découvre aussi proche de sa domesticité que des personnalités princières, scientifiques et artistiques de passage sur la Riviera. La reine Victoria, l'impératrice Sissi, le prince Albert Ier de Monaco, Rodin, Rosa Bonheur ou encore Cocteau comptèrent parmi ses plus illustres invités.

Certains appareils photographiques purent par chance immortaliser sur plaques de verre ces illustres assemblées. Fruit de longues recherches menées par l'auteur de cet ouvrage, ces clichés fascinants et précieux rivalisent de justesse avec les Archives de la Planète constituées par le mécène Albert Kahn, dont la rareté et la qualité exceptionnelle de rendu des couleurs originales des autochromes laissèrent pour la postérité une image authentique et une impression anachronique de notre monde contemporain antérieur à 1914. La richesse des documents conservés dans les archives du Palais princier de Monaco vient parfaire la valeur iconographique de ce livre d'histoire inédit.

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