Mourir en été

Editeur : Rivages
Auteur : Zsuzsa Bank
Traducteur : Olivier Mannoni - allemand

EAN : 9782743654955
Prix : 20 €
Collation : 300p. ; 15cm x 21cm ; épaisseur 2.6cm
Date de parution : 02/02/2022

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"Chacun a son histoire de maladie et de mort, chacun a ses pertes, ses images aux noires ramifications et qui ne pâlissent pas. Les morts ne sont jamais morts, ils ont leur place dans les premières phrases d’une rencontre, d’une discussion, ils sont assis dans les jardins, aux tables, devant les soupières, les corbeilles de pain blanc tranché, ils ordonnent, allons, parlez de moi à présent, ne baissez pas les bras, n’arrêtez pas de parler de moi."

Zsuzsa Bánk passe un dernier été auprès de son père qui va mourir. Histoires intime et politique se mêlent. À la fois infiniment pudique et très cru, d’une grande tendresse et d’une violence inouïe, un texte lumineux et bouleversant dont les effets rappellent ceux de "L’Année de la pensée magique" de Joan Didion.



Zsuzsa Bánk est une écrivaine allemande née de parents hongrois.
Les parents de Zsuzsa Bánk s'exilent à l'Ouest après la répression en Hongrie suite à l'insurrection de Budapest en 1956. Bánk grandit en parlant l'allemand et le hongrois.
Elle apprend le métier de libraire avant de faire des études de lettres, de journalisme et de sciences politiques à l’Université Johannes Gutenberg à Mayence.

Après des études littéraires et philosophiques, plusieurs années d’activité de journaliste et de traducteur à temps partiel, Olivier Mannoni vit de sa plume de traducteur depuis 1987. Il est l’auteur de près de deux cents traductions publiées. Outre des romans et nouvelles (Martin Suter, Zsuzsa Bánk, Botho Strauss, H.G. Adler, Maxim Biller, Uwe Tellkamp, Stefan Zweig, Franz Kafka…), il est le traducteur en France du philosophe Peter Sloterdijk et auteur de plusieurs nouvelles traductions de textes de Freud, dont il a également traduit la correspondance avec Max Eitingon (Hachette Littérature), Anna Freud (Fayard) et Minna Bernays (Seuil).
Il a également traduit de nombreux essais historiques, dont les thèmes tournaient pour l’essentiel autour du nazisme et de son analyse: La Fascination du nazisme et L’Allemagne et sa mémoire de Peter Reichel (Odile Jacob), L’Organisation de la terreur, de Wolfgang Sofsky (Calmann-Lévy), La Bombe de Hitler de Rainer Karlsch (Calmann-Lévy), La Médecine nazie et ses victimes d’Ernst Klee, (Actes Sud), La résistance allemande à Hitler de Joachim Fest (Perrin), Soldats et Grand-père n’était pas nazi de Harald Welzer (Gallimard), etc.
Il est en outre l’auteur de plusieurs livres centrés sur des biographies d’écrivains et sur l'histoire de l’Allemagne, dont Günter Grass, l’honneur d’un homme  (Bayard, 2000) et Manès Sperber, l’espoir tragique (Albin Michel, 2005).
Président de l’Association des Traducteurs Littéraires de France de 2007 à 2012, il a été chargé fin 2011 par le Centre National du Livre de concevoir puis de diriger l’École de Traduction Littéraire du CNL, aujourd’hui placée sous l’égide du partenariat entre le CNL et l’Asfored.

4eme de couverture :

Mourir en été

« Les morts ne sont jamais morts, ils ont leur place dans les premières phrases d'une rencontre, d'une discussion, ils sont assis dans les jardins, aux tables, devant les soupières, les corbeilles de pain blanc tranché, ils ordonnent, allons, parlez de moi à présent, ne baissez pas les bras, n'arrêtez pas de parler de moi. »

Zsuzsa Bánk pensait passer un dernier été auprès de son père au bord du lac Balaton, dans la Hongrie de leurs souvenirs communs et respectifs, mais l'accélération de la maladie bouleverse ses plans et tandis que l'horizon de la mort se rapproche, c'est la vie entière qui revient et s'impose.

Ce livre donne à voir une séparation redoutée et bouleversante d'avec un père authentiquement rencontré en tant qu'être humain. La beauté de cette relation, la richesse du portrait qui se dessine sous la plume de l'écrivain, la justesse et l'attention qu'elle consacre aux émotions, aux détails, à la joie et au chagrin, transcendent absolument le roman de deuil. Texte de lumière et de sensualité, Mourir en été est un talisman universel.