Le cheval, c'est l'avenir : qui peut encore faire le lien entre l'homme et la nature ? : sûrement pas les robots !

Editeur : Actes Sud
Auteur : Jean-Louis Gouraud

EAN : 9782330147280
Prix : 8 €
Collation : 68p. ; 10cm x 19cm ; épaisseur 0.8cm ; illustrations en noir et blanc
Date de parution : 10/03/2021

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Devant les progrès de la mécanisation, beaucoup ont annoncé, voici un siècle, “la fin du cheval”. Cette prophétie de malheur ne s’est pas accomplie : le cheval s’est adapté. Il s’est trouvé de nouvelles fonctions dans le sport, les loisirs ou la santé. Mais voilà qu’aujourd’hui des menaces d’un genre nouveau pèsent sur la relation que l’homme entretient avec le cheval. Sous prétexte de protection et de “bien-être”, certains vont jusqu’à préconiser la rupture totale du lien qui unit ces deux espèces depuis cinq millénaires au moins.

  • Le cri d’alarme que lance ici Jean-Louis Gouraud n’est pas une simple récrimination contre l’idéologie qui sous-tend l’action, parfois violente, de ceux qui recommandant le non-emploi du cheval. C’est aussi, et surtout, un rappel de quelques vérités fondamentales telles que :
  • Le cheval n’est ni un animal de compagnie, comme le chien ou le chat, ni un bestiau de rapport, comme la vache ou le cochon. Il occupe une place à part, et doit donc bénéficier d’un statut spécifique.
  • Non, le travail n’est pas nécessairement pour le cheval, pas plus que pour l’homme, une aliénation. Il peut être au contraire une forme de libération. Le travail, le jeu, l’activité font partie des besoins et du bien-être du cheval.
  • La nature des relations entre l’homme et le cheval n’est pas obligatoirement une relation de maître à esclave. Elle est faite de réciprocité, de bienfaits mutuels, au profit et à l’avantage des deux parties.
  • Si la mécanisation, l’urbanisation et aujourd’hui la cybernétique ont peu à peu déconnecté l’homme du monde vivant, le privant de la satisfaction des besoins de sa propre animalité, le cheval peut l’aider à renouer avec sa nature profonde – et avec la Nature. Voilà pourquoi, proclame l’auteur de ce court manifeste écrit au rythme du galop, loin d’être un animal fini, démodé, condamné, “le cheval, c’est l’avenir”.
Ecrivain, voyageur, cavalier, éditeur, Jean-Louis Gouraud est un défenseur bien connu de la cause chevaline. Auteur de quelques aventures vécues avec des chevaux et d'une oeuvre abondante, il a été récompensé par de nombreux prix littéraires.
Il dirige la collection Arts équestres éditée par Actes Sud. Le récit de son voyage à cheval de Paris à Moscou, Le Pérégrin émerveillé (Babel) a reçu le Prix Renaudot Poche 2013. Il a été nommé Ambassadeur des Jeux Équestres Mondiaux FEI AlltechTM 2014 en Normandie.
4eme de couverture :
  1. Les chevaux ont droit à notre reconnaissance
    ... ne serait-ce qu'en raison des éminents services qu'ils nous rendent depuis cinq ou six millénaires.
  2. Les chevaux ont droit à notre respect et à notre bienveillance
    ... en tant qu'êtres vivants, dotés de sensibilité et d'intelligence.
  3. Les chevaux ont droit à être logés, nourris et soignés conformément à leurs besoins
    ... besoins de mieux en mieux connus, grâce aux progrès d'une science, l'éthologie, qui a permis de les identifier avec précision.
  4. Les chevaux ont droit de travailler ou jouer si cela leur fait plaisir
    ... et lorsque cela ne leur fait pas plaisir, ils se chargent de nous le faire clairement savoir !
  5. Les chevaux ont droit à recevoir un enseignement et une éducation
    ... qui leur permettront d'améliorer leur adaptation au monde d'aujourd'hui.