Les nouveaux malheurs de Sophie

Editeur : Atelier du poisson soluble
Auteur : Valérie Dayre

EAN : 9782358711838
Prix : 12.5 €
Collation : 122p. ; 12cm x 19cm ; épaisseur 1.3cm ; illustrations en noir et blanc
Date de parution : 01/03/2024

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Aux vacances de printemps, cette année-là, Sophie se rend avec sa mère chez sa tante et ses deux cousins. Partie de Béthune pour l’arrière pays niçois, séduite par un nouvel environnement profondément différent du sien, elle se retrouve confrontée au harcèlement.

Valérie Dayre parvient à saisir les émotions contradictoires qui traversent Sophie, mais aussi à laisser entendre les enjeux de la transmission entre les générations.

Lire un extrait


Valérie Dayre n’est ni enseignante (ce point est à préciser car on trouve beaucoup de bêtises émises sur internet. À ce propos, pour ceux qui auraient un doute – sur ses connaissances littéraires ou sur les leurs – suite à la lecture d’une grosse, grosse bêtise sur le Net, Le dormeur du val est bien d’Arthur Rimbaud et non d’Apollinaire), ni psychothérapeute pour enfants, ni même navigatrice à la rame. Elle n’écrit pas pour ses propres enfants (elle n’est d’ailleurs pas mère de famille, mais ses livres ne sont pas pour autant “ses enfants”), ni pour entretenir en elle quelque feu sacré d’une enfance forcément perdue et inlassablement recherchée.
Ce bref portrait en creux est à peu près tout ce qu’elle souhaite dire dans une biographie. Elle pense que la lecture de ses romans est plus intéressante que ces détails, à commencer par Tous les hommes qui sont ici, publié à L’atelier du poisson soluble.
(Ses autres romans sont édités à L’école des loisirs et à la Joie de lire).

4eme de couverture :

Que se passe-t-il ?

Sophie s'interroge mais c'est comme si la question tournait à vide et inlassablement dans son esprit.

Elle sait fort bien ce qui se passe. C'est sous ses yeux, mais elle ne le voit pas. Ou elle ne veut pas savoir qu'elle voit. Les sons lui parviennent très distinctement mais elle ne veut pas les entendre.

Depuis un moment son corps est pris de paralysie, parcouru d'un interminable frisson incrédule et écoeuré.

Non, non. On dirait que ce serait un jeu, d'accord ?

Pour jouer, le Grand Sorcier et la Reine ont attaché Félix à un arbre. Dans le jeu, il faut bien de l'action, n'est-ce pas ? Des gentils et des méchants, c'est encore mieux. Des coupables et des innocents.

« Pourquoi faut-il toujours s'occuper des malheurs des autres ? » se demande Sophie lorsque la cousine et le cousin qu'elle admire et aime tant se révèlent les tourmenteurs d'un garçon de leur âge.

Aura-t-elle un début de réponse l'été suivant quand, revenue chez ses cousins pour un plus long séjour, elle devient leur victime ?