De lumière et de vent : poèmes

Editeur : Diabase
Auteur : Gérard Bessière

EAN : 9782372030519
Prix : 13 €
Collation : 67p. ; 12cm x 18cm ; épaisseur 0.5cm
Date de parution : 07/03/2023

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Qui suis-je, un passant bref
De cette transhumance
Qui semble chaque jour
Inventer son chemin ?

Je voudrais m’habiller
De lumière et de vent
En un beau crépuscule
Aurore pour toujours. 

Une vie en poésie

Accompagner Gérard Bessière c’est entrer en poésie avec lui, avec pour horizons ses paysages, avec pour incarnation tous les visages.

L’exégète et le poète ont toujours fait bon ménage, se sont forgés des mots de la recherche et du questionnement, de la curiosité et de l’affection. Les regards de Gérard Bessière sont pleinement ouverts sur la nature et sur les hommes, leur beauté et leur complexité. Et quand il choisit Jésus comme compagnon de route, c’est l’homme qui l’intéresse en premier, pour mieux interroger sa nature et aussi celle de notre monde.

Cette vie en poésie est fidélité à ses racines, à cette terre du Quercy si féconde en images, si fertile en éléments. Et quand il n’a pu traverser le monde, celui-ci est venu à lui, au nom même de cette fidélité.

Lire la poésie de Gérard Bessière, c’est participer à un voyage intérieur dans un pays sans frontières, peuplé de rencontres intimes partagées, où chaque pas ouvre vers des espaces de contemplation et d’incertitudes qui nous mènent toujours du côté de l’ouvert.

Yves Bescond


Gérard Bessière a été journaliste à la Vie et éditeur au Cerf.
Il vit aujourd’hui dans sa maison de Luzech.
Parmi ses nombreux ouvrages publiés : Jésus le dieu inattendu (Découvertes Gallimard, traduit en 14 langues), L’Enfant hérétique (Albin Michel), et L’arborescence infinie (éditions Diabase). 

A propos de l’oeuvre de Gérard Bessière 

“Il s’agit d’une grande œuvre de littérature qui vient du sang, je ne parle pas du cœur qui n’est qu’une pompe. Le sang est la vie, c’est ce qui fait que nous ayons un cœur… Gerard Bessière fait de la littérature avec son sang car il entre dans un Livre, la Bible, pour en ressortir “renouvelé”, plus proche de l’homme que de Dieu, plus proche aussi de l’Homme avec majuscule.

C’est un long poème sans prétention et sans suppliques. En connaissance de cause, il me paraît peu probable qu’il cherche le salut plus que la vie ici, avec et parmi les hommes.

Et je crois que l’humanité qui s’en dégage est le propre de Jésus encore plus que sa préoccupation du salut des hommes, qui, et c’est ma propre interprétation, ne l’ont pas tellement mérité. Et je sais que quelqu’un comme Gérard Bessière, même si je ne le connais pas, n’a pas la prétention de croire qu’il ait mérité ce salut. Et il met en garde ses lecteurs.

Si je devais le comparer à Claudel, je dirais que Gérard Bessière fait preuve d’une grande humilité quant à ses propres “mérites” alors que Claudel, tout en étant un immense poète de Dieu, était plutôt fat en tant qu’être humain et croyant.” 

Bluma Finkelstein

4eme de couverture :

De lumière et de vent

Qui suis-je, un passant bref
De cette transhumance
Qui semble chaque jour
Inventer son chemin ?

Je voudrais m'habiller
De lumière et de vent
En un beau crépuscule
Aurore pour toujours.

Lire la poésie de Gérard Bessière, c'est participer à un voyage intérieur dans un pays sans frontières, peuplé de rencontres intimes partagées, où chaque pas mène vers des espaces de contemplation et d'incertitudes qui nous exposent toujours du côté de l'ouvert.

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