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Tu rêves que tu danses, follement, au bras d’un cavalier, tu t’envoles… Vous dansiez, à Mariánské Lázně. C’était facile et délicieux. Vous dansiez tous les soirs, après les cours, tard dans la nuit. La valse, le tango, la samba.
Au réveil, il te semble que tu pourrais danser encore, un instant, auprès d’un être avec qui tout serait possible. Dear maiden, écrivait Luke, dans une de ses lettres (d’amour). Il te vient, parfois, de furieuses envies de danser. À Noël, te souviens-tu, alors que nous écoutions de la musique, nos corps dansaient à l’unisson. Puis, un faux pas, et ils se sont désaccordés.
Danielle Bassez est née à Châteauroux, en Berry. Ses études à l’Ecole Normale Supérieure de Fontenay et à la Sorbonne lui permettent de rencontrer le professeur Yvon Belaval, qui l’encourage dans ses premiers essais littéraires. Agrégée de Philosophie, elle enseigne durant de nombreuses années à Vizille, près de Grenoble. Sa vie s’organise autour de trois pôles : son métier, l’écriture et la Grèce, ou plus largement l’hellénisme, pour lequel elle éprouve un intérêt croissant, jusqu’à obtenir un doctorat en Études néo-helléniques. Son écriture, pour ce qui est du rythme, de la densité, a affaire avec la musique, avec la sculpture. Elle enlève, plus qu’elle ne s’étale. Elle est en quête des traces, de la mémoire, du désir, et le corps y est impliqué. Elle puise également aux sources grecques. La majeure partie de son œuvre étant publiée par Cheyne éditeur, D. B. participe régulièrement au festival d’août Les Lectures sous l’Arbre (Haute-Loire/ Ardèche). Elle réside actuellement à Orléans.
4eme de couverture :
L'amour ne serait-il que fiction ?
C'est la question qui s'empare de A. lorsque, à la mort d'Elvire, il découvre ses carnets intimes et revisite à la lumière de ce journal plusieurs décennies d'amour. Un chant brûlant et cru naît alors en contrepoint, dans lequel amour et douleur tournoient et se confondent.
Danielle Bassez dit la vie dans son infinie tendresse et son intranquillité, et nous laisse souffle coupé, coeur battant, comme après la plus humaine des batailles.
M. N.
Grands Fonds accueille, en marge de tout genre littéraire codifié, des pages plus secrètes, témoins d'une vie qui s'inquiète et s'interroge.
Avec cette collection, Cheyne éditeur reste fidèle à sa raison d'être : donner leur chance à des textes choisis pour leur vérité humaine tout autant que pour leur exigence formelle.
