Prisca

Editeur : l'Elan vert
Auteur : Emilie Chazerand
Illustrateur : Betty Bone

EAN : 9782844556929
Prix : 15 €
Collation : 67p. ; 16cm x 20cm ; épaisseur 0.9cm ; illustrations en noir et en couleur
Date de parution : 06/10/2023

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Aujourd’hui, j’ai seize ans.
Samedi pourri baigné de soleil.
Aujourd’hui, selon tous les magazines, ma mère, Sarah, je suis
sensée vouloir sauter à pieds joints dans une vie sexuelle active.
Normal, quoi.
Pourtant, hier, tout était plus simple.
Hier, je n’étais encore que Prisca.

Les textes d'Émilie Chazerand sont illustrés par Betty Bone et ponctués d'œuvres d'art. 15 tableaux ou sculptures : Frida Kahlo, Klee, Courbet, Rodin, Monet... 

« Prisca » et « Djibril » sont deux romans indépendants mais reliés par leurs personnages principaux : Djibril et Prisca se côtoient au lycée. Chaque livre porte leur voix respective, dans un moment-clé de leur vie. Djibril écrit à son frère « parti » loin de lui. Prisca confie à son journal intime sa difficulté d'être une jeune fille aujourd'hui. 

Écrites par Émilie Chazerand et illustrées par Betty Bone, ces deux histoires s’adressent à des lecteurs de plus de 15 ans. Au-delà de leur lectorat, de leur autrice et de leur illustratrice également uniques, ces romans sont reliés par leurs personnages principaux : Djibril et Prisca se côtoient au lycée, en cours d’arts plastiques. Chaque livre porte leur voix respective, dans un moment-clé de leur vie. Djibril écrit des messages sans espoir de réponse à son frère « parti » loin de lui. Prisca confie à son journal intime sa difficulté d'être une jeune fille aujourd'hui.

L’écriture est « sans filtre ». Puissante et ciselée, forte et précise, elle envoie des punchlines au lecteur comme autant de directs au cœur. Djibril se débat tant qu’il peut pour garder le goût de vivre et d’aimer, tandis que Prisca tente de dompter sa colère face aux stéréotypes que la société lui impose. Jeune homme et jeune fille, chacun de leur côté, nous questionnent et nous touchent. Le temps d’une crise, d’une éclosion. Souffle court, on dévore ces romans d’un trait, heureux qu’il y en ait deux !

Les illustrations originales se marient habilement aux œuvres plus anciennes (Frida Kahlo, Robert Delaunay, Courbet, Munch, Rodin…) comme pour dresser ensemble un « portrait-robot artistique » de chacun des deux narrateurs. L’art est là, présent partout dans nos vies : ces deux « romans-carnets » le disent ou – mieux encore ! - le montrent. Côte à côte, les deux couvertures se répondent, à l’instar de ces deux très beaux textes ancrés dans le réel. C’est le concept novateur de la collection DIPTYQUE.

Émilie Chazerand fut d’abord infirmière – aux urgences, en psychiatrie et dans le milieu carcéral. Estimant qu’un livre peut parfois faire autant de bien qu’un médicament, elle s’est mise à écrire pour prendre soin des gens autrement. Avec Saumone, Chère Mamie ou La double Vie de Doucette, son humour farfelu nous a valu de grands éclats de rire. Puis Papa partout nous avait révélé une autre facette de son écriture, toute en profondeur et tendresse… Aujourd’hui, ces deux romans – Djibril et Prisca – nous en offrent confirmation formelle : son talent n’a pas de limite !

Betty Bone est publiée par Le Rouergue, Thierry Magnier, Sarbacane… et collabore régulièrement avec les éditions Courtes et Longues, très liées à l’art. Elle réalise des films d’animation et travaille aussi pour la presse (Télérama, XXI…). Son style graphique tout en aplats colorés vibre fort, se confrontant sans complexes aux œuvres d’art accompagnant les deux récits.

[pour les + 15 ans]

Résumé :
Prisca, lycéenne de 16 ans, écrit sa vie dans son journal intime. Elle raconte sa quête d'elle-même, l'hypocrisie du pseudo-féminisme de sa mère, le départ de son père il y a trois ans, sa haine du sexisme et des acteurs qui continuent de le faire vivre, comme les frotteurs du métro ou le père de Flo, sa relation avec ce dernier ou encore sa passion pour la belle Sam.
4eme de couverture :

Aujourd'hui, j'ai seize ans.
Samedi pourri baigné de soleil.
Aujourd'hui, selon tous les magazines, ma mère, Sarah, je suis censée vouloir sauter à pieds joints dans une vie sexuelle active.
Normal, quoi.
Pourtant, hier, tout était plus simple
Hier, je n'étais encore que Prisca.