Frédéric Debomy en résidence à bd BOUM / Maison de la BD Blois (41)

Frédéric Debomy ©Sophie Daret
Bibliographie de Frédéric Debomy :
- Birmanie, Fragments d'une réalité, Dessins de Benoît Guillaume, Cambourakis, 2016.
- Sur le fil. Dix ans d'engagement pour la Birmanie, Dessins de Benoît Guillaume et Sylvain Victor, Cambourakis, 2016.
- Le génocide des Tutsi et la télévision française dans Les Temps Modernes n° 680 (Le génocide des Tutsi, 1994-2014 : Quelle histoire ? Quelle mémoire ?), Gallimard, 2014.
- Le Vertige, Dessins d'Edmond Baudoin, Cambourakis, 2014.
- Birmanie – De la dictature à la démocratie ? (Birmanie, la peur est une habitude, troisième édition). Ouvrage collectif sous la direction de F. Debomy, Cambourakis, 2014.
- Birmanie – Des femmes en résistance, Préface de Shirin Ebadi, Buchet/Chastel, 2014.
- « Chroniques de Rangoun » dans Nouvelles de Birmanie. Ouvrage collectif, Reflets d'ailleurs, 2013.
- Turquoise. Dessins d'Olivier Bramanti, Les Cahiers dessinés, 2012.
- Résistances - Pour une Birmanie libre, Aung San Suu Kyi, Stéphane Hessel et Info Birmanie (sous la direction de F. Debomy), Don Quichotte, 2011.
- Une vie silencieuse. Dessins de Louis Joos, Albin Michel, 2005.
- Birmanie, la peur est une habitude. Ouvrage collectif sous la direction de F. Debomy, Khiasma, 2003 et Carabas, 2008.
- "Saxo" 1 et 2 dans Taches de jazz d'Edmond Baudoin, Le 9e Monde, 2002.
- Suite bleue, Dessins de Louis Joos, Le 9e Monde, 2001.
L'association bd BOUM est née à Blois en 1984, dès sa création, le projet associatif s'est démarqué avec une orientation pédagogique. Depuis chaque année, pendant trois jours, le festival bd BOUM accueille environ 22 000 visiteurs et 150 auteurs. La manifestation entend proposer un projet différent, décliné à travers des orientations artistiques mais aussi pédagogiques, sociales et citoyennes.
Depuis 1998, bd BOUM développe un projet éditorial en utilisant la BD comme outil d'information et d'insertion en réalisant des ouvrages sur différents thèmes de société à travers des témoignages (détenus, sourds, jeunes des quartiers sensibles, public illettré...). Ces histoires de vie permettent aux sujets de se comprendre, d'analyser les événements et les rencontres ayant jalonné leurs histoires et d'en faire un récit leur donnant du sens dans un contexte sociohistorique, certes déterminant, mais dans lequel une marge de manœuvre propre persiste. Pour permettre aux individus de faire face aux diverses ruptures auxquelles ils sont confrontés, cette réflexion sur soi donne aux témoins la possibilité, par une construction narrative accompagnée, d'accéder à leurs propres histoires, de devenir acteurs de leurs vies autant qu'auteurs de leur texte et de se réapproprier le sens global de leur histoire. Il s'agit de récits individuels qui ne seront pas totalement représentatifs des réalités de la maladie mentale mais qui en montreront quelques facettes. Ce sont à la fois des récits de parcours – ce parcours qui constitue le point commun entre tous les patients – et parfois la narration d'un temps précis de l'histoire des témoins.
Un projet soutenu par Ciclic, grâce au disposif de soutien aux structures pour les résidences d’auteur