La fille qu'on appelle

Editeur : Minuit
Auteur : Tanguy (1973-....) Viel

EAN : 9782707347329
Prix : 16 €
Collation : 173p. ; 14cm x 19cm ; épaisseur 1.5cm
Date de parution : 02/09/2021

pa008

"sans aucun doute son plus grand roman à ce jour" (Diacritik)

"Quand il n'est pas sur un ring à boxer, Max Le Corre est chauffeur pour le maire de la ville. Il est surtout le père de Laura qui, du haut de ses vingt ans, a décidé de revenir vivre avec lui. Alors Max se dit que ce serait une bonne idée si le maire pouvait l'aider à trouver un logement." 

Un projet romanesque élaboré au cours de sa résidence d'auteur au CDNO (janvier à décembre 2020), avec le soutien de Ciclic Centre-Val de Loire.

Un roman qui fait déjà beaucoup parler de lui en cette rentrée littéraire et en lice pour le Prix Goncourt !


Tanguy Viel, écrivain, est né à Brest en 1973. Il a publié son premier roman, Le Black Note, en 1998 aux Éditions de Minuit. En 2003, il est lauréat de la Villa Médicis et passe un an à Rome avant de venir s'installer près d'Orléans où il vit aujourd'hui. Il a ensuite publié Cinéma, Minuit, 1999 ; L'absolue perfection du crime, Minuit, 2001 ; Insoupçonnable, Minuit, 2006 ; Paris-Brest, Minuit, 2009 ; Cet homme-là, Desclée de Brouwer, 2009 ; Hitchcock, par exemple, Naïve, 2010 ; La disparition de Jim Sullivan,  Minuit, 2013. Derniers ouvrages parus : Article 353 du code pénal, Minuit, 2017 ; Cinéma, suivi de Hitchcock, par exemple, Minuit (collection Double), Minuit, 2018 ; Travelling, avec Christian Garcin, Editions Lattes, 2019, et Icebergs Minuit, 2019. Il est traduit en Espagne, Italie, Etats-Unis, Danemark, Pays-Bas, Allemagne


Pagedeslibraires.fr : La fille qu'on appelle, Tanguy Viel
Entretien réalisé par Emmanuelle George de la Librairie Gwalarn (Lannion)

Comment est né ce texte ?

Tanguy Viel - J'ai d'abord écrit un roman sur la boxe, puis voulu mettre en scène une femme aux prises avec un homme de pouvoir. Ce texte, né de la rencontre de ces deux projets, porte sur un trio de personnages : une très belle fille de 20 ans, un maire qui peut éventuellement, moyennant petit service, lui proposer un logement et un père boxeur, lui-même chauffeur du maire. C'est dans ce rapport de forces que l'histoire se développe et explore un front psychologique, des tensions, des rapports de domination sociale. Ce livre, qui tient sur peu d'événements à l'intérieur desquels je zoome, pourrait se résumer en quelques phrases, tenir dans un titre de faits divers. Puis, comme on regarde au microscope, tout se met à trembler : les identités deviennent instables, on s'interroge sur les ambivalences. Qui domine, qui se soumet et pourquoi ? 

Sans rien dévoiler, de quoi est-il question ?

T. V. - De consentement. Même si c'est un sujet à la mode ou plutôt parce que c'en est un. Alors que je n'ai pas le sentiment d'écrire des livres indexés sur la société, il y a l'envie d'en fabriquer la théâtralité, c'est-à-dire la scène littéraire sur laquelle essayer de la déployer autrement. Je ne dirai pas qu'ici ce sont Créon (le méchant) et Antigone (la gentille). Mais on sait ce qui se passe. Après avoir vu la pièce, beaucoup de choses font qu'on peut réinterroger les rapports et les voir avec l'épaisseur de chaque scène. Ici aussi, je l'espère, avec un peu d'inquiétude et de plaisir à la fois.

découvrir l'intégralité de l'entretien


4eme de couverture :

Quand il n'est pas sur un ring à boxer, Max Le Corre est chauffeur pour le maire de la ville. Il est surtout le père de Laura qui, du haut de ses vingt ans, a décidé de revenir vivre avec lui. Alors Max se dit que ce serait une bonne idée si le maire pouvait l'aider à trouver un logement.