Le dernier jour d'un condamné : texte intégral : lycée

Editeur : Actes Sud
Auteur : Victor (1802-1885) Hugo
Illustrateur : Simon (1977-....) Hureau
Autre auteur : Charlotte Laugraud-de Sainte-Hermine - Editeur scientifique (ou intellectuel)

EAN : 9782330149659
Prix : 3.5 €
Collation : 205p. ; 13cm x 18cm ; épaisseur 1.1cm ; illustrations en noir et en couleur
Date de parution : 18/08/2021

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Edition parascolaire avec dossier

Quelles sont les pensées de celui qui connaît la date et l’heure de sa mort ? Qu’est-ce que mettre sa plume au service d’une cause ?
Journal intime fictif d’un condamné dans l’attente angoissée de son exécution, Le Dernier Jour d’un condamné paraît anonymement en 1829. Trois ans plus tard, il est complété par Victor Hugo d’une préface qui ne laisse aucun doute sur les intentions de l’auteur : destiné à toucher son lecteur et l’obliger à prendre position sur un sujet qui traverse le XIXe siècle, ce roman « n’est autre chose qu’un plaidoyer, direct ou indirect, comme on voudra, pour l’abolition de la peine de mort ». Car, visionnaire, Victor Hugo en est convaincu : un jour viendra où cette barbarie cessera.


Simon Hureau, illustrateur
Ex-normand de la toute fin des seventies, après un détour alsacien par les arts-décoratifs de Strasbourg, Simon Hureau s'installe en Val de Loire tourangeau, où il consacre l’essentiel de son temps à la bande dessinée. Le registre de ses parutions va de la fiction contemporaine (Intrus à l'Etrange, Ed. La Boîte à Bulles, 2011 / Colombe et la horde, Ed. Ego comme X, 2004 / Le Massacre, Ed. La Boîte à Bulles, 2013...) à la chronique adolescente (Tout doit disparaître, Ed. Futuropolis, 2006 ) en passant par des histoires pour les plus jeunes (L'Empire des hauts murs, Ed. La Boîte à Bulles, 2006 / "Egratignures", Ed Jarjille, 2015)… Sans oublier le récit de voyage, (Palaces / Bureau des Prolongations, Ed Ego comme X, 2003 et 2005 / Mille Parages, Ed. La Boîte à Bulles, 2015). Il est par ailleurs membre des "Carnettistes Tribulants" (Paysannes, Ed. La Boîte à Bulles, 2014 / Gratte-Ciel et soupe de Nouilles, 2011...). À noter quelques incursions dans le monde du livre pour enfants (Ronde de Nuit / La Nuit des Cages, Ed. Didier Jeunesse, 2013 - 2007). Carnettise à tout va et pratique la gravure aussitôt que possible.

4eme de couverture :

Le Dernier Jour d'un condamné

Journal intime d'un condamné dans l'attente angoissée de son exécution, le Dernier jour paraît anonymement en 1829. Trois ans plus tard, Victor Hugo le signe de son nom et le complète d'une préface à l'argumentation maîtrisée : ce roman est « un plaidoyer, direct ou indirect, comme on voudra, pour l'abolition de la peine de mort ». En donnant à lire les pensées d'un être de chair et de sang promis à la guillotine, l'écrivain met à mal les arguments des plus fervents défenseurs de la peine capitale.

Rarement fiction s'est faite plus éloquente : « Combien ont été sauvés parce que les jurés avaient lu Le Dernier jour d'un condamné ? », s'interrogera Robert Badinter. En 1981, s'inscrivant dans cet héritage, celui-ci fera voter l'abolition.