La Grande Guerre d'Emilien : Georges Bruyer

Editeur : l'Elan vert & Musée de la Grande Guerre du Pays de Meaux
Auteur : Béatrice (1961-....) Egémar
Illustrateur : Georges (1883-1962) Bruyer

EAN : 9782844556387
Prix : 14 €
Collation : 93p. ; 16cm x 20cm ; épaisseur 1.4cm ; illustrations en couleur
Date de parution : 27/08/2021

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Un court roman épistolaire pour découvrir Georges Bruyer, soldat et artiste, témoin des tranchées.
"Août 1914. Émilien part confiant à la guerre. Il reviendra vite. Il n’aura pas le temps de manquer à sa chère Madeleine. Mais le conflit s’enlise. Les lettres, d’abord enthousiastes, laissent percevoir les difficultés du conflit puis basculent. La boue, le froid, la peur, l’attente et le découragement, et l’espoir d’une permission pour retrouver les siens."
Coédition avec le musée de la Grande Guerre de Meaux, en lien avec leur exposition « Georges Bruyer, Graver la Guerre » ( musée de la Grande Guerre de Meaux, du 21 mars au 3 janvier 2022).

Ce livre nous emmène au front juste après la déclaration de guerre en août 1914. Nous suivons le périple d'Émilien, aubergiste à Pithiviers, père d'un petit garçon de 7 ans et mari attentif à donner aussi souvent que possible des nouvelles à sa chère Madeleine. 

Écrit par Béatrice Égémar et entièrement illustré des oeuvres de Georges Bruyer lui-même, ce roman nous emmène au front juste après la déclaration de guerre en août 1914. Nous suivons le périple d’Émilien, aubergiste à Pithiviers, père d’un petit garçon de 7 ans et mari attentif à donner aussi souvent que possible des nouvelles à sa chère Madeleine.
Les lettres d’Émilien vont peu à peu nous plonger dans le dur quotidien des soldats. Le ton du texte évolue au fil des pages et du temps, au diapason du moral des troupes. « La fleur au fusil » de l’été s’étiole, puis fane tout à fait, à mesure que la guerre s’enfonce dans l’hiver. Si Émilien prend toujours soin de ne pas affoler son épouse, il ne peut totalement taire ni sa peine ni sa colère...
Les oeuvres de Georges Bruyer, l’ayant suscité, accompagnent le texte à merveille. Tantôt pleine page en couleurs, tantôt simple dessin à l’encre posé en marge du courrier, ces images à la fois quotidiennes et précieuses nous touchent par leur simplicité - qui fait toute leur force. Nous ne sommes pas en présence de héros grandiloquents, mais de citoyens ordinaires qui marchent, cuisinent, mangent, traversent des ruines, creusent des tranchées, s’abritent – bref, sont en première ligne. Un témoignage exceptionnel.

Fondettoise depuis quelques années, Béatrice Égémar est une grande passionnée d’histoire. Ses romans – Jeunesse (séries Les Espions de Pharaon, La petite troupe de Monsieur Vincent...) ou moins (Elle posait pour Picasso, Le Fard et le Poison, Le Printemps des Enfants perdus...) - sont toujours ancrés dans des époques précises et très documentés. Fruit d’une belle rencontre avec l’œuvre de Bruyer sur le stand du Musée de la Grande Guerre de Meaux lors des derniers « Rendez-vous de l’Histoire » de Blois, La Grande Guerre d’Émilien ne déroge pas à la règle !

Georges Bruyer (1883 -1962) combat d’abord sur le front. Blessé puis évacué, il revient plus tard comme « peintre missionné aux armées », pour témoigner. Son œuvre graphique originale, au trait parfois proche de la « ligne claire » si chère à la bande-dessinée franco-belge, nous frappe aujourd’hui par sa grande modernité.

4eme de couverture :

Août 1914. Émilien part confiant à la guerre. Il reviendra vite. Il n'aura pas le temps de manquer à sa chère Madeleine. Mais le conflit s'enlise.

Les lettres, d'abord enthousiastes, laissent percevoir les difficultés du conflit puis basculent. La boue, le froid, la peur, l'attente et le découragement, et l'espoir d'une permission pour retrouver les siens.