La condition terrestre : habiter la Terre en communs

Editeur : Seuil
Auteur : Sophie Gosselin
Co-auteur : David gé Bartoli

EAN : 9782021439335
Prix : 22.5 €
Collation : 416p. ; 14cm x 19cm ; épaisseur 2.6cm
Date de parution : 21/10/2022

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Un ouvrage élaboré au cours de sa résidence d'auteur à la FOL 36 (de septembre 2020 à février 2021), avec le soutien de Ciclic Centre-Val de Loire.

Le philosophe et écrivain David gé Bartoli était auteur associé à la Ligue de l'Enseignement de l'Indre (FOL 36). Cette résidence de six mois a permis à David gé Bartoli de poursuivre sa réflexion développée dans son ouvrage Le toucher du monde. Techniques du naturer, co-écrit avec Sophie Gosselin (éditions Dehors, 2019), réflexion métaphysique sur les notions de « monde » et de « nature ». Ce deuxième opus, intitulé La condition terrestre. Habiter la Terre en communs, également co-écrit avec Sophie Gosselin, développe une réflexion juridique, philosophique et anthropologique.


L’espace-temps du politique change : la Terre et la multiplicité des êtres qui la composent font irruption dans les affaires humaines en réagissant aux assauts continus d’un front de modernisation mené par l’État-Capital. La condition moderne, portée par des droits anthropocentrés et des mesures politiques gouvernées par l’exploitation systématique des ressources naturelles et la mise au travail de tous les êtres, s’effondre.
En menant une vaste enquête à travers le monde, ce livre ouvre un autre chemin : penser et habiter notre condition terrestre. Des montagnes andines de Bolivie à la rivière Whanganui de Nouvelle-Zélande, de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en France à l’archipel des îles de Kanaky-Nouvelle Calédonie, du fleuve Elwha aux États-Unis à la rébellion des zapatistes du Chiapas mexicain, les auteurs explorent les processus cosmopolitiques et les inventions institutionnelles qui redonnent à des communautés d’habitant-e-s les moyens d’habiter la Terre.
C’est alors tout le paysage politique de la modernité qui se déplace : l’individu devient personne relationnelle, la démocratie citoyenne et représentative devient l’assemblée multispécifique d’habitants, les peuples nationaux se transforment en peuples-rivières, peuples-montagnes ou peuples-archipels, la souveraineté de l’État se partage pour tenir compte des perspectives décoloniales, interspécifiques et écoféministes. Ces réinventions nous engagent à réhabiter autrement nos relations, nos affects, nos imaginaires afin de vivre une Terre en communs : une Terre faite de plusieurs mondes.

Sophie Gosselin, agrégée et docteure en philosophie, et David gé Bartoli, philosophe et écrivain, ont co-écrit Le Toucher du monde, techniques du naturer (éditions Dehors, 2019). Ils sont membres fondateurs de la revue Terrestres.org, Revue des livres, des idées et des écologies, et de l’université Pour la Terre de Tours.



Résumé :
S'appuyant sur des situations et des expériences concrètes, les auteurs proposent des solutions pour faire face à la crise écologique. Des montagnes andines de Bolivie à la Nouvelle-Calédonie en passant par le fleuve Elwha aux Etats-Unis, ils explorent les processus cosmopolites et les inventions institutionnelles qui redonnent à des communautés les moyens de redevenir terrestres.
4eme de couverture :

L'espace-temps du politique change : la Terre et la multiplicité des êtres qui la composent font irruption dans les affaires humaines en réagissant aux assauts continus d'un front de modernisation mené par l'État-Capital. La condition moderne, portée par des droits anthropocentrés et des mesures politiques gouvernées par l'exploitation systématique des ressources naturelles et la mise au travail de tous les êtres, s'effondre.

En menant une vaste enquête à travers le monde, ce livre ouvre un autre chemin : penser et habiter notre condition terrestre. Des montagnes andines de Bolivie à la rivière Whanganui de Nouvelle-Zélande, de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes en France à l'archipel de Kanaky-Nouvelle-Calédonie, du fleuve Elwha aux États-Unis à la rébellion des zapatistes du Chiapas mexicain, les auteurs explorent les processus cosmopolitiques et les inventions institutionnelles qui redonnent à des communautés les moyens de redevenir terrestres.

C'est alors tout le paysage politique de la modernité qui se redessine : l'individu devient personne relationnelle, la démocratie citoyenne et représentative se réinvente par l'émergence d'assemblées multispécifiques situées, les peuples nationaux se transforment en peuples-rivières, peuples-montagnes ou peuples-archipels, la souveraineté de l'État se partage pour tenir compte des perspectives décoloniales, interspécifiques et écoféministes. Ces réinventions nous engagent à réhabiter autrement nos relations, nos affects, nos imaginaires afin de vivre une Terre en communs : une Terre faite de plusieurs mondes.