L'intime lumière : poèmes et proses

Editeur : Diabase
Auteur : Gérard (1928-....) Bessière

EAN : 9782372030373
Prix : 12 €
Collation : 89p. ; 13cm x 20cm ; épaisseur 0.8cm
Date de parution : 12/05/2021

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Ces poèmes et ces quelques textes en prose qui courent le long des années sont précieux. La nature, en son cycle de mort et de renaissance, offre à l’exégète et poète qu’est Gérard Bessière d’intimes métaphores aux élans de l’âme et du cœur.

Il s’attache aux frissons des plaines, aux convulsions de la terre, au gazouillis des ruisselets chantants. Le clair et l’obscur, l’aube et la ténèbre se heurtent, se frôlent, se conjuguent. Une autre perception du rythme du vent et des fleuves, des sources et des arbres, ouvre, non à ce qui se tait, mais à ce qui parle autrement.

Lorsqu’il évoque l’espérance, Gérard Bessière la qualifie de frêle, de fragile. Pourtant, et ce n’est pas le moindre de ses paradoxes, elle est toujours présente, car à jamais liée à l’interrogation, flamme dans la nuit. Peut-être est-ce ainsi que se murmure sa foi, foi dans la création, foi dans la discrète Présence. Continuer à avancer dans l’inconnu à l’exemple du bourgeon qui « ne sait pas / Que sa mort dans le noir / Fera naître une rose / au soleil de demain. »


Gérard Bessière a été journaliste à la Vie et éditeur au Cerf. Il vit aujourd’hui dans sa maison de Luzech. Parmi ses nombreux ouvrages publiés : Jésus le dieu inattendu (Découvertes Gallimard, traduit en 14 langues), L’Enfant hérétique (Albin Michel), et L’arborescence infinie (éditions Diabase).

A propos de l’oeuvre de Gérard Bessière

“Il s’agit d’une grande œuvre de littérature qui vient du sang, je ne parle pas du cœur qui n’est qu’une pompe. Le sang est la vie, c’est ce qui fait que nous ayons un cœur… Gerard Bessière fait de la littérature avec son sang car il entre dans un Livre, la Bible, pour en ressortir “renouvelé”, plus proche de l’homme que de Dieu, plus proche aussi de l’Homme avec majuscule.

C’est un long poème sans prétention et sans suppliques. En connaissance de cause, il me paraît peu probable qu’il cherche le salut plus que la vie ici, avec et parmi les hommes.

Et je crois que l’humanité qui s’en dégage est le propre de Jésus encore plus que sa préoccupation du salut des hommes, qui, et c’est ma propre interprétation, ne l’ont pas tellement mérité. Et je sais que quelqu’un comme Gérard Bessière, même si je ne le connais pas, n’a pas la prétention de croire qu’il ait mérité ce salut. Et il met en garde ses lecteurs.

Si je devais le comparer à Claudel, je dirais que Gérard Bessière fait preuve d’une grande humilité quant à ses propres “mérites” alors que Claudel, tout en étant un immense poète de Dieu, était plutôt fat en tant qu’être humain et croyant.” [Bluma Finkelstein]


4eme de couverture :

L'intime lumière

Poèmes et proses

Ces poèmes et ces quelques textes en prose qui courent le long des années sont précieux. La nature, en son cycle de mort et de renaissance, offre à l'exégète et poète qu'est Gérard Bessière d'intimes métaphores aux élans de l'âme et du coeur

Dans L'intime lumière se dessine son portrait sensible. Il y confie les moments où il a « mal au monde » comme ceux où il se tient disponible à ce qui se présente, à l'impalpable. Il s'agit d'une approche emplie de respect pour ne pas troubler ce qui s'offre, ce qui vit devant soi, autour de soi, en soi aussi...

Se dépouiller et se tenir à l'écoute du mystère. Sous le temps ordinaire ne jaillit-il pas un matin du monde toujours présent, derrière l'espace connu, le poète ne peut-il saisir un horizon infini ?

Tout se tait, et le silence m'appelle vers l'intérieur, vers plus loin que l'intérieur Vers où ? ... J'écoute...

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