DDASS voie sans issue

Editeur : Ella éditions
Auteur : Roger Dairain

EAN : 9782368035184
Prix : 19 €
Collation : 169p. ; 15cm x 21cm ; épaisseur 2.3cm ; illustrations en noir et en couleur
Date de parution : 24/12/2021

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Extrait :

Argenteuil, le 26 octobre 1966
“ Nous vivions à cette époque à Argenteuil, dans ce qu’on appelle pour faire bien “une cité d’urgence’’ et qui n’était ni plus ni moins qu’un bidonville installé au milieu de nulle part ; ou plutôt installé loin de tout. C’est tellement vrai que lorsque nous descendions en ville, les gens nous regardaient avec un drôle d’air, je n’ai su que bien plus tard que les gens nous prenaient pour des romanichels. Romanichels, certainement que nous devions ressembler à ces gens-là avec nos chaussures crottées, nos habits tachés de boue. Nous étions appelés les “gens de la Gode’’. Que ce témoignage permette aux fantômes, qui viennent depuis près de cinquante ans, harceler ma maman, de disparaitre à tout jamais, pour qu’une femme, maintenant âgée de 80 ans, puisse enfin trouver une paix très méritée. ”

Ce récit de Roger DAIRAIN est un poignant hommage pour ses parents et leur combat pour récupérer tous ses frères et soeurs. Il écrit la vie d’une famille avec quinze enfants à Argenteuil et toutes les conséquences de leur enlèvement, ce mercredi 26 octobre 1966.

 

Résumé :
Un récit dans lequel l'auteur retrace la vie de sa propre mère aujourd'hui âgée de 80 ans. Située à Argenteuil, l'intrigue évoque comment des fonctionnaires ont appliqué des procédures administratives cruelles en enlevant des enfants à leurs propres parents.
4eme de couverture :

Argenteuil, le 26 octobre 1966

« Nous vivions à cette époque à Argenteuil, dans ce qu'on appelle pour faire bien "une cité d'urgence" et qui n'était ni plus ni moins qu'un bidonville installé au milieu de nulle part ; ou plutôt installé loin de tout. C'est tellement vrai que lorsque nous descendions en ville, les gens nous regardaient avec un drôle d'air, je n'ai su que bien plus tard que les gens nous prenaient pour des romanichels.

Romanichels, certainement que nous devions ressembler à ces gens-là avec nos chaussures crottées, nos habits tachés de boue. Nous étions appelés les "gens de la Gode".

Que ce témoignage permette aux fantômes, qui viennent depuis près de cinquante ans, harceler ma maman, de disparaitre à tout jamais, pour qu'une femme, maintenant âgée de 80 ans, puisse enfin trouver une paix très méritée. »