4eme de couverture :
Confolens sous la Troisième République
Ecrit en 1941-1942 et devenu inaccessible, le texte de Léonide Babaud-Lacroze, Confolens sous la Troisième République, est enfin remis à la disposition des lecteurs et des historiens. L'homme et son père Antoine (tous deux parlementaires) ont joué un rôle important dans la vie politique charentaise et locale entre 1890 et 1940 ce qui nous vaut quelques portraits saisissants et parfois critiques du personnel politique départemental. Au plan politique, Confolens sous la Troisième République prend la suite d'une autre oeuvre de Léonide Babaud-Lacroze, Les Quarante-huitards, parue en 1948 et illustrée par la grande figure de Léonide Babaud-Laribière, « l'onde » républicain.
La République fut d'abord un combat : les passages sur l'interdiction des processions religieuses en 1881 et la chronique agitée d'une campagne électorale législative en 1902 mériteraient sûrement une place dans une anthologie de la vie politique française. Le lecteur y trouvera tout le sel d'une époque pas si lointaine. A côté de son engagement, l'auteur manifeste aussi des antipathies certaines que les notes expliquent et replacent dans leur contexte.
« Républicains modérés mais pas modérément républicains », pour reprendre une phrase célèbre, les Babaud-Lacroze sont fermement enracinés dans le terroir confolentais. L'ouvrage décrit longuement la vie d'une petite sous-préfecture charentaise, les moeurs de ses habitants, leurs caractères parfois hauts en couleurs, les anecdotes plaisantes, les qualités et les turpitudes des fonctionnaires de passage...
Le cadre de vie n'est pas oublié : les travaux édilitaires sont précisément décrits et datés, l'arrivée du chemin de fer puis de l'électricité ont droit à d'intéressants développements. C'est donc aussi une monographie qui éclaire le passé local entre 1870 et 1940 et qui n'oublie pas les progrès de la scolarisation et la vie culturelle.
La présente édition de Confolens sous la Troisième République par les Editions Transmettre n'aurait pas été possible sans la mobilisation des Amis du vieux Confolens et de son président J.L Quériaud qui a coordonné l'annotation (par J. Giraud) et l'illustration de l'ouvrage (par B. Giguet).
