Avec ou sans les mains

Editeur : Voix d'encre
Auteur : Michel Lamart
Illustrateur : Marie Alloy

EAN : 9782351281932
Prix : 18 €
Collation : 72p. ; 15cm x 21cm ; épaisseur 0.8cm ; illustrations en noir et blanc
Date de parution : 04/04/2022

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« Quel siècle à mains ! » s'écrie le Rimbaud de « Mauvais sang » (Une Saison en enfer). Chez lui, le pied libère, la main asservit. Il faut choisir – preuve absolue de liberté libre – : « En marche ! » donc ! Rimbaud prétendait fuir l'enfer moderne. Faire plutôt que dire ! Exit la poésie. Il ne tardera pas à découvrir qu'il le porte en lui. L'autre en soi, son pire ennemi ?

Les poèmes d'Avec ou sans les mains tentent de baliser un autre chemin buissonnier : celui de la réconciliation de l'homme avec soi-même pour restaurer un vivre-ensemble dont la poésie en particulier, l'art plus généralement, en seraient garants. Les mots ont encore un rôle à jouer : être soi-même. Le dire et le faire ne s'opposent pas forcément. Faire avec rien un tout. Noblesse de l'homme aux prises avec la tragi-comédie du vivre. L'humour rend ici sa politesse au désespoir. Poésie : la vraie vie ? 

Encres de Marie Alloy


Après une carrière consacrée à l’enseignement des lettres et de la philosophie, Michel Lamart (né le 31 mars 1949 à Reims) se consacre entièrement à l’écriture. Il vit à Reims et publie des critiques en revues (Diérèse, Brèves ou L’Arbre à paroles).

Née en 1951 dans le Pas-de-Calais, Marie Alloy a vécu ses années de jeunesse dans le bassin minier du nord de la France. Elle a accompli sa formation artistique aux Beaux-Arts de Lille et Marseille puis aux universités d’Aix-en-Provence, Paris St Charles et Sorbonne, ce qui lui a permis d’enseigner les arts plastiques comme professeur agrégé.
Dès son plus jeune âge, Marie Alloy lit de la poésie (à commencer par Marceline Desbordes-Valmore à Douai, ville de sa famille paternelle), regarde la peinture flamande (Van Eyck, Rubens…) et peint. Aujourd’hui elle est davantage tournée vers les peintres italiens, Simone Martini, Giotto, Piero della Francesca, Bellini, Tintoret, Véronèse et Caravage… Elle aime particulièrement Rembrandt, Hercules Seghers, Ruisdael, Poussin, Morandi, Corot, Le Nain, Cézanne, Braque, Sima, Wols, Zack, Music, Tobey, Vieira da Silva, Manessier…, peintres qui sont aussi graveurs, mais surtout pour la douceur de leur rapport à la nature et leur humanité.
Marie Alloy se nourrit des écrits des peintres comme Delacroix, Rouault, Bissière, Arp,…etc. Elle écrit régulièrement des notes d’atelier et des poèmes pour affiner sa pensée de la peinture, sans jamais la séparer de la vie. L’écriture lui est un outil complémentaire de la peinture, de la gravure et du livre – outil intime qui creuse la part la plus secrète de soi, (souvent à protéger du monde). Nombreuses expositions personnelles en peinture et collectives autour de la poésie, de l’estampe et du livre d’artiste. Création des éditions Le Silence qui roule en 1993. A ce jour Marie Alloy a édité plus de 40 livres de bibliophilie contemporaine avec des poètes vivants, (à l’exception de Luc Dietrich et Tarjei Vesaas)

Résumé :
Des poèmes dans lesquels l'auteur s'efforce de baliser un chemin buissonnier en vue d'une réconciliation de l'homme avec soi-même afin de restaurer un vivre-ensemble dont la poésie, et l'art, seraient les garants.
4eme de couverture :

« Quel siècle à mains ! » s'écrie le Rimbaud de « Mauvais sang » (Une Saison en enfer). Chez lui, le pied libère, la main asservit. Il faut choisir - preuve absolue de liberté libre - : « En marche ! » donc ! Rimbaud prétendait fuir l'enfer moderne. Faire plutôt que dire ! Exit la poésie. Il ne tardera pas à découvrir qu'il le porte en lui. L'autre en soi, son pire ennemi ?

Les poèmes d'Avec ou sans les mains tentent de baliser un autre chemin buissonnier : celui de la réconciliation de l'homme avec soi-même pour restaurer un vivre-ensemble dont la poésie en particulier, l'art plus généralement, en seraient garants. Les mots ont encore un rôle à jouer : être soi-même. Le dire et le faire ne s'opposent pas forcément. Faire avec rien un tout. Noblesse de l'homme aux prises avec la tragi- comédie du vivre. L'humour rend ici sa politesse au désespoir. Poésie : la vraie vie ?