Un voyage au pas lent avec pour tout bagage, un carnet, un crayon, une tente, un bob « ridicule» et Wilson le sac à dos.
Nicolas Jolivot est allé au Japon pour découvrir un nouveau pays en parcourant à pied Kyushu, l’île la plus au sud. Sur place, il a été aimanté dès le départ par l’un des plus grands volcans du Monde. Son carnet décrit les paysages, raconte les rencontres et la vie quotidienne de ceux qui vivent sur les pentes de ces montagnes funestes ou bénéfiques.
Artiste plasticien, Nicolas Jolivot a commencé sa carrière en dessinant les vents lors d’un tour de France à pied, l’année de son diplôme aux Arts décoratifs de Paris. Depuis il a beaucoup voyagé : un an en Guyane, trois étés en Scandinavie, six mois pour découvrir la Chine avec épouse et enfants, une dizaine de séjours au Maroc pendant lesquels il parcourt tout l’Atlas en Citroën Ami 8. Tandis que ses carnets de voyage - superbes - se multiplient, il réalise de nombreux travaux de graphisme et d’illustration, souvent pour des collectivités territoriales, musées et institutions. Créateur de la manifestation « Une semaine enchantée », où des artistes s’exposent dans le Saumurois, il aime s’adonner à l’exploration de nouveaux champs d’expression, dont l’album jeunesse avec Le Calligraphe.
Il a également publié Nakoul, On mange à Marrakech et Chifan, mangeons en Chine, aux éditions L'A Part Buissonnière, 2012.
Avec ce nouveau carnet de voyage, Nicolas Jolivot poursuit son témoignage du monde. Son image sémillante et ses compositions de pages élégantes y gagnent encore en fluidité et en liberté de tons et de couleurs, tandis que son écriture livre plus directement mais jamais gratuitement des impressions qui nous rendent l’auteur et son voyage toujours plus proches.
